Cette dernière activité avait pour but de nous faire réfléchir sur les idées préconçues que l'on peut avoir sur le bilingusime et de nous amener à penser à la place des deux langues dans les Bachibac. En voici mes conclusions.
Quel autre
titre pourrait-on choisir pour l’ensemble de la vidéo?
Le bilinguisme
entre mythe et réalité.
Quelles seraient les principales légendes
concernant le bilinguisme? Citez-en deux.
Selon les propos
et le point de vue que nous offre François Grosjean le bilinguisme,
contrairement à l’idée reçue, n’est pas rare du tout dans notre société. En
effet, plus de la moitié de la population mondiale manie deux langues
régulièrement.
Dans un deuxième
temps, il existait et existe toujours un préjugé sur l’apprentissage de deux
langues chez l’enfant selon lequel il retardait le développement cognitif de ce
dernier. Selon des études, il en en tout autre, il est prouvé qu’un enfant
saura tirer avantage de la situation et se développera plus rapidement dans
certains cas.
Quelle approche F. Grosjean propose-t-il pour aborder
la question des langues dans la famille?
Pour François
Grosjean, l’approche proposée « une personne, une langue » n’est pas
la plus idoine car dans tous les cas, une langue prendra l’ascendant sur
l’autre. L’opposé de cette théorie, il propose « une langue à la maison,
une langue à l’extérieur », la langue à la maison étant la langue
minoritaire.
Quels sont les effets du bilinguisme? Y-a-t-il un
rapport entre le bilinguisme “noble” et
les répercussions positives dont parle F. Grosjean? Les répercussions positives du bilinguisme
se limitent-elles à l’enfance?
Grâce à des
études récentes, il est prouvé que le bilinguisme développe les capacités
cognitives d’une personne d’une manière extraordinaire. Non seulement depuis la
petite enfance mais aussi chez les personnes plus âgées. Ces effets positifs
sur le cerveau perdurent dans le temps, notamment par un effet de
ralentissement de certaines maladies comme la démence qui se déclenche plus
tardivement chez la personne bilingue et cela dans toutes les langues (langues
dite nobles comme le français ou non comme le breton ou l’arabe).
Dans quel sens les constats formulés par F.
Grosjean sur les bilingues et le bilinguisme peuvent-ils s’appliquer aux élèves
de Bachibac?
A l’heure de mettre
en perspective les propos tenus par Français Grosjean sur le bilinguisme et la
place des langues en Bachibac, je ferai deux constats. Premièrement, comme l’a
dit Grosjean, il ne s’agit pas d’atteindre une maîtrise parfaite de la langue
française telle qu’on la conçoit lorsqu’on parle de bilinguisme mais il s’agit
plutôt d’accompagner les élèves dans un perfectionnement de leur seconde langue
afin d’atteindre un niveau B2 suffisant pour leur permettre d’exprimer
clairement leurs idées et les ouvrir sur une autre culture. Deuxièmement,
lorsque nous parlons de capacités cognitives telles que les décrit Grosjean, il
est évident que nos élèves vont bénéficier pendant deux années d’un programme
spécifique qui leur permettra de stimuler leur cerveau, en faisant constamment
des allers-retours entre le français et l’espagnol que ce soit au niveau de la
langue ou au niveau de la culture. La stimulation peut, dans ce cas,
difficilement être plus importante.
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